God Bless the United States of America! La Convention républicaine bat son plein en Floride, et si vous vous étiez mis en tête d’y assister à la télé, vous auriez reçu, dans l’ordre, les informations suivantes:
- Si le guitariste de votre groupe de quartier n’a pas digéré sa dernière bière, vous pouvez inviter Peter Frampton: il vient. C’est dans ces circonstances qu’il apparaît dans une pub Buick, et de la pub, il y en a beaucoup. Moi, pendant la pub, je me repasse sa version instrumentale de Black Hole Sun.
- Si vous voulez savoir comme c’était bien, l’Amérique d’avant, les dignitaires Républicains parlent de leurs parents. Beaucoup. Ils y passent plus de temps qu’à parler de Mitt Romney. En attendant, vous pourriez regarder tous les Ken Burns. Un documentariste fascinant qui raconte l’histoire américaine et réussit à captiver en faisant des travelings sur les photos d’époques précinématographiques.
- L’Amérique est un grand pays à nul autre pareil. Je suis assez d’accord. Maintenant… Est-ce nécessaire de le répéter autant…
Voilà. Si vous enlevez tout ce « gras » de pompe et de patriotisme, il reste quelque substance. On appelle ça la « red meat ». Donc, en forme de burger, le reader:
Mitt Romney, acceptant sa nomination comme candidat républicain à la présidence des Etats-Unis: « Il est prêt à faire le job », commentait platement un anchor de CNN à peine le discours terminé. « Il ne faut pas attendre d’un discours de convention qu’il déplace les montagnes. Il doit permettre d’aller de l’avant, et ça, Romney l’a réussi », estimait Candy Crowley, la présentatrice de State of the Union qui animera l’un des débats présidentiels. La transcription complète de son discours
« Nous, les Américains, avons toujours entretenu une relation très spéciale avec l’Avenir. A chaque vague d’immigrants qui voyait apparaître la Statue de la Liberté, ou posait le pied sur les rives [de Floride] à peine à 90 miles de la tyrannie castriste, les nouveaux Américains avaient surement bien des questions. Mais aucun ne doutait qu’ici en Amérique, ils pourraient se construire une vie meilleure, et que leurs enfants seraient mieux dotés qu’ils ne l’avaient été. Mais aujourd’hui, quatre ans après l’excitation suscitée par l’élection [de Barack Obama], la majorité des Américains doutent que leurs enfants feront mieux qu’eux-mêmes (…) Lire la suite